Comment la mairie de Bordeaux lutte-t-elle contre le phénomène « airbnbisation » ?
La ville de Bordeaux a décidé récemment de lutter contre le phénomène airbnb. En effet, de plus en plus de gens optent aujourd’hui à faire louer leurs biens via La plateforme. Le fait est que le business est devenu au fil du temps un autre moyen pour les propriétaires de gagner de l’argent. Mais le fait est que le gouvernement s’apprête à limiter l’activité, ou du moins, la légiférer afin d’éviter certains abus. Airbnb va ainsi devoir faire face à la loi dans les prochains jours à venir. Si quelques-uns évoque une toute simple législation, certains ont toutefois annoncé qu’il s’agissait quelque peu d’une guerre entre les professionnels de l’hôtellerie et de la plateforme.
Quelques nouvelles conditions à suivre pour pouvoir continuer à louer
Les propriétaires bordelais devront dorénavant se plier à certaines règles s’ils veulent continuer à jouir des avantages de la plateforme airbnb. En ce sens, les autorités bordelaises ont en effet émises diverses conditions. Un des plus importants de ces nouvelles règles est par exemple la limitation du nombre de jours de location. Un changement d’usage du bien immobilier sera requis au-delà de cette limite. Les propriétaires voulant continuer à louer leurs logements devront également s’acquitter d’une taxe de séjour. Il est à noter que le nombre d’offres sur airbnb dans la ville de Bordeaux a augmenté considérablement au cours de cette année.
Un moyen efficace pour gagner davantage
Pour les propriétaires, louer leurs logements sur airbnb constitue cependant un moyen lucratif plus que bénéfique. Il s’agit en effet d’un moyen lus efficace de gagner de l’argent, ce qui permet de continuer à payer les prêts. Les revenus moyens offerts par ce type de location s’élèveraient aujourd’hui entre 15 000 à 20 000 Euros annuels. Autant dire que c’est là un chiffre alléchant qu’auquel de nombreux propriétaires ne peuvent pas renoncer. Ceci dit, le syndicat hôtelier dénonce toujours une concurrence déloyale de la part d’airbnb. Un sentiment de frustration gagne toujours les hôteliers malgré les dispositions prises par l’Etat. Affaire à suivre.